J’ai commencé l’aventure de la photographie en 2009, avec le journalisme, que  j’ai quasiment découvert de A à Z, béotien que j’étais du monde de l’information. Son aspect éminemment politique et citoyen, vous responsabilise, d’une certaine manière et son approche investigatrice fut passionnante, mais c’est surtout sa dimension humaine et relationnelle qui m’a alors posé le plus grand défi.

D’un naturel timide et introverti je suis passé du fracas de la visite présidentielle surchargée à l’intimité du squatte de migrants. Dans le premier cas il faut être le plus rapide, dans la bousculade de caméras, face au service d’ordre, aux nombreux élus et fans qui veulent approcher le premier personnage de l’état. Il faut déclencher dès que possible.

Dans l’autre cas, il est plus sage de conserver l’appareil dans le sac, laisser le temps faire son oeuvre pour se faire accepter par ceux dont personne ne veut généralement serrer la main.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise expérience, car ces deux types de situations présentent des intérêts et un plaisir du moment pour le photographe. Réactivité, adrénaline et euphorie collective pour l’un, calme, intimité et intensité relationnelle pour l’autre.

De tous ces instants vécus sont nés des réflexes de photographe que je mets à profit lors de chaque mariage. De la liesse au sortir de l’église à l’intimité des images de couple, les capacités d’adaptation du reporter sont très utiles.
Le résultat de mon travail est donc largement influencé par ces cinq années passées au service de l’information.

J’ai diversifié mon activité depuis quelques années en direction des professionnels et institutionnels. Je collabore régulièrement avec la métropole de Dijon, je travaille également  pour des magazines, des agences de communication, des cabinets d’architectes et tous ceux qui ont besoin de mettre en images leur actualité et leurs compétences.